A-Shadow

Quelques éclats de mots d'une Ombre perdue.

Mardi 7 septembre 2010 à 23:10



J'aurais pu t'écrire des centaines de lettres, des milliers de mots. Graver à l'encre ce que j'ai sur le coeur. Mais les mots ne sont vraiment que des mots. Fragiles, futiles, volatiles, éphémères. Du noir; sur du blanc. 
Comme un corbeau au beau milieu de la neige.
J'aurais pu t'écrire le plus beau des poème. J'aurais pu t'offrir mes sentiments sur un morceau de papier. J'aurais pu faire chavirer ton coeur, envoûter ton âme.
Oui, j'aurais pu.



Ryu .

Dimanche 5 septembre 2010 à 3:20

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 Moi, je sens mon corps à peine, je ne sais pas où ma vie commence ni où elle finit & je ne réponds pas toujours quand on m'appelle, tant ça m'étonne, parfois, d'avoir un nom .



Samedi 4 septembre 2010 à 19:38

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Elise,

            Tu sais je ne peux plus continuer. Non je ne peux plus continuer à t'aimer.
Je n'ai plus ce frisson lorsque je te vois. Je ne ressens plus la chaleur de ton regard, lorsqu'il se pose sur moi. Je ne vois plus tes pas à côté des miens.
            Elise, crois moi, je n'ai jamais voulu tout ça. Je pensais que cette fois je tiendrais toutes mes promesses. Je pensais que tu étais la fille dont j'avais toujours rêvé. Mais j'ai laissé le rêve s'envoler. Les promesses n'ont pas étaient tenues et les faux-semblants ont disparus.
            Rien n'a plus d'importance. Ce que tu dis, ce que tu me cris ne me fera pas revenir, ne Nous ramènera pas. Tout est finis. Ainsi est faite notre histoire. Belle à en crever. Mais si éphémère...
            Pourtant j'ai chéris notre amour. Je t'ai aimée comme jamais. Oui, jamais je n'ai autant aimé. Mais tout à une fin Elise. Et c'est ici que s'achève notre amour. La fin d'une passion. Mon coeur a trop aimé. Tu as trop souffert. Nous avons trop souffert, de ce chemin que nous avons emprunté. Tortueux, confus, nébuleux. L'amour a eu raison de nous. Tu m'as glissée entre les doigts telle la brise légère de l'automne et je n'ai pas su te rattraper. Je n'ai pas su te retenir.

            Nous sommes devenus la poussière que le vent disperse au quatre coins du monde. Nous nous sommes éteint. La flamme de notre amour est devenue une simple braise qui s'estompe et dont l'ombre danse encore dans la nuit pour quelques secondes seulement. Quelques seconde avant qu'un souffle ne l'éteigne. Pour l'éternité.
            Pourtant, Elise, je t'avais promis. Promis que plus rien ne serait comme avant. Que c'était un nouveau jour qui se levait. Qu'il suffisait de tourner la page et de tout réécrire. Mais l'encre de ma plume s'est ténue, et, à présent, notre histoire ne peut que s'arrêter là.
            Elise. Je ne peux plus continuer ainsi. Je voudrais tellement que tout recommence; mais nous avons déjà tellement reconstruit... Je voudrais pouvoir nous sauver mais il n'y a rien d'autre que je puisse faire. Absolument rien. Notre amour est un champ de mines. Ravagé par les bombes du temps, ravagé par les guerres du désespoir. Tout n'est plus que ruine et cendre.

            Mais je t'ai toujours aimée...
 

Ryu .

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